Ce 23 avril 2025, dans la salle du Conseil de la FEC Haut-Katanga, une page s’est tournée. Le Comité Professionnel Communication & Marketing, sous la houlette de Fabien Emangomango, a réuni pouvoirs publics et acteurs privés autour d’une réalité : notre secteur est à bout de souffle.
Panneaux anarchiques, législations piétinées, opérateurs étrangers occupant un terrain réservé aux nationaux… Les symptômes sont connus. Mais au-delà des constats, une vérité s’impose : sans structuration et sans professionnalisation, les entrepreneurs de la communication et du marketing resteront exclus des décisions qui façonnent leur propre avenir.


La rencontre a formulé des propositions précises : identification obligatoire des supports, respect des normes légales, action judiciaire contre les contrevenants. Mais cette exigence vaut aussi pour les opérateurs économiques eux-mêmes. Il est urgent de bâtir des agences solides, respectueuses des règles, capables de dialoguer d’égal à égal avec l’État.
Car dans une économie moderne, la communication et le marketing ne sont plus accessoires : ils sont des leviers de croissance, des vecteurs d’image, des créateurs de valeur. Il est temps que les entrepreneurs du secteur s’organisent en fédérations fortes, qu’ils imposent des standards de qualité, qu’ils parlent d’une seule voix.
Le Haut-Katanga ne peut se permettre de laisser ce champ stratégique à l’informel et au désordre. La bataille engagée aujourd’hui est celle de la crédibilité : être visibles, mais surtout être légitimes.
Et demain, être incontournables.
D. Lukoji